La guerre vieille de plusieurs années entre les chauffeurs VTC et les taxis habituels semble avoir trouvé un terme depuis un moment.
Plusieurs taxis s’inscrivent sur les plateformes des VTC, et ce, pour plusieurs raisons. On se demande donc ce qui se passe, mais aussi pourquoi les taxis sont présents sur les plateformes de VTC.
Quelle est la différence entre un taxi et un VTC ?
La première chose qui différencie un taxi d’un VTC est que ce dernier est le seul à bénéficier du monopole de maraude. Il est le seul à pouvoir être hélé par son client dans la rue. Le prix de la course est également fixé avant le départ. Cela évite toute déconvenue à l’arrivée, au moment du paiement, peu importe la manière dont le trafic a été effectué.
De plus, le chauffeur VTC peut modifier le prix fixé en fonction de la survenue de différentes situations. Cela peut arriver lorsqu’il est coincé dans un embouteillage ou lorsqu’un accident survient. Un simple taxi n’a pas cette latitude en ce qui concerne les prix.
Deux options s’offrent aussi aux chauffeurs VTC. Ils peuvent développer leur propre clientèle ou ils peuvent devenir partenaires d’une plateforme VTC. Des plateformes existent et connaissent d’ailleurs une grande évolution grâce à la présence des taxis simples.
VTC et taxi simple : que se passe-t-il ?
Depuis plusieurs années, il est possible de trouver et de commander son taxi sur les plateformes de VTC. Les individus tendent plus à apprécier cette méthode qu’à celle traditionnelle. Grâce à cela, ces plateformes, notamment Uber, se développent de plus en plus, aux dépens des taxis traditionnels. Cela justifie la présence de plus en plus accrue de ces derniers sur les plateformes de VTC.
Plusieurs dirigeants comme le vice-président chargé de la mobilité du leader mondial des VTC, Andrew Macdonald, affirment vouloir intégrer la totalité des taxis à Uber ou à Freenow. À New York par exemple, plus de 14 000 taxis ont déjà suivi la tendance. En France avec Uber, plus de 400 taxis ont déjà accepté de s’allier à la plateforme.
Il faut néanmoins noter que dans les rues de Paris ou en Ile-de-France, on trouve encore plus de taxis que de chauffeurs VTC. Le travail reste encore à réaliser à ce niveau.
Qu’est-ce que ce changement implique ?
Pour les clients, rien ne change en réalité. La course est payée normalement au conducteur. Ce dernier n’aura juste qu’à verser une certaine commission à la plateforme alliée : 15 % par exemple pour Freenow.
Le système mis en place par ces plateformes est d’ailleurs gagnant des deux côtés. Les taxis qui s’y allient ont de plus en plus de clients, car ils ont accès au canal de vente des plateformes. Leurs activités sont aussi développées, bien que plusieurs phénomènes les influencent négativement.
Pour les plateformes, l’arrivée des nouveaux taxis est inévitablement une activité en surplus. Mais il faut noter que la rentabilité n’est pas encore satisfaisante. C’est par exemple le cas d’Uber qui n’a pas connu de bénéfice supplémentaire malgré qu’il ait transporté plus de 5 millions de clients en France, en 10 ans.